Peter
Kent, ministre de l'Environnement du Canada, a annoncé un
investissement majeur par l’intermédiaire du Fonds de durabilité des
Grands Lacs pour soutenir 57 projets d’assainissement réalisés dans des
secteurs préoccupants officiellement désignés dans la région des Grands
Lacs.
"Alors que nous soulignons aujourd’hui la Journée mondiale
de l'eau proclamée par les Nations unies ainsi que le thème de l'année,
qui est la coopération dans le domaine de l'eau, nous orientons notre
réflexion sur l'importance des ressources en eau dans le monde ainsi que
sur la manière dont nous pouvons les protéger, a déclaré le ministre Kent. Notre
gouvernement collabore avec de nombreux partenaires pour protéger les
Grands Lacs pour le bien des générations à venir. Cet investissement
nous permettra de continuer à progresser vers notre objectif qui
consiste à rétablir la qualité de l'eau dans tous les secteurs
préoccupants canadiens de la région des Grands Lacs."
"Les
programmes du gouvernement du Canada abordent les problèmes complexes
qui touchent l'écosystème des Grands Lacs. Depuis 2006, une somme totale
de 538 millions de dollars a été investie dans l'infrastructure des
eaux usées du bassin versant, notamment 379 millions de dollars pour des
projets de traitement des eaux usées. Nous avons également annoncé une
somme de 16 millions de dollars pour traiter la récurrence des algues
toxiques et nuisibles et un investissement de 17 millions de dollars
dans un programme de protection des Grands Lacs canadiens contre la
menace que représente la carpe asiatique", a précisé Rob Nicholson,
ministre de la Justice du Canada et député de Niagara Falls. Depuis
1989, le Fonds de durabilité des Grands Lacs a soutenu plus de 900
projets de partenariat pour favoriser l’assainissement de régions où
l'environnement et la qualité de l'eau se sont gravement détériorés. Les
projets financés sont surtout centrés sur la restauration de l'habitat
des poissons et des espèces sauvages et le rétablissement de ces
populations, la décontamination de sédiments ainsi que la lutte contre
la pollution par les eaux usées municipales, les eaux pluviales urbaines
et le ruissellement rural. L'une des zones environnementales sensibles
qui bénéficiera de cet investissement de 3 370 500 dollars est le
secteur préoccupant de la rivière Niagara qui fait l’objet d’un soutien
de plus de 350 000 dollars à quatre projets locaux. De cette somme, 245
000 dollars seront versés à un projet de l'Office de protection de la
nature de la péninsule de Niagara qui vise à améliorer la qualité de
l'eau et l'habitat. Les activités de ce projet sont axées sur
l'installation de clôtures pour empêcher l'accès aux ruisseaux par le
bétail, la restauration des habitats de marais et de zones boisées et la
collaboration avec des partenaires pour une surveillance concertée
poussée de la qualité de l'eau afin de déterminer les sources, les
quantités des stratégies de gestion de nutriments. "Débordante de
ressources uniques, sise entre le lac Érié et le lac Ontario et bordée
de l’escarpement du Niagara, la péninsule du Niagara comporte des zones
climatiques et biotiques vraiment particulières et uniques en Amérique
du Nord", a souligné Bruce Timms, président du conseil
d’administration de l’Office de protection de la nature de la péninsule
du Niagara. "Nous sommes fiers de nous associer au gouvernement du
Canada, ce qui nous a permis de faire progresser considérablement
l’amélioration de la qualité de l’eau du secteur préoccupant de la
rivière Niagara."
Environnement Canada – 22-03-2013